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Test salivaire : alcool et stupéfiants au volant

66 test salivaire
En fonction du type de drogue consommé, le temps de détection par test salivaire sera différent.

L’Alcool et la drogue sont totalement incompatibles avec la conduite. Entre effet de désinhibition, diminution des réflexes, somnolence ou encore réduction de la conscience du danger, les statistiques parlent d’elles-mêmes : 1 décès sur 5 implique un conducteur ayant consommé une drogue. 1 décès sur 3 implique un conducteur ayant dépassé la limite légale d’alcoolémie.

Les forces de l’ordre disposent depuis août 2001 de tests salivaires permettant de détecter la présence de drogue chez le conducteur. Au fur et à mesure du temps, ces dispositifs se sont adaptés aux évolutions des drogues en circulation pour rester le plus pertinents possible.

Les contrôles d’alcoolémie sont réalisés grâce à un éthylotest. À noter que seuls l’éthylomètre ou la prise de sang permettent de déterminer le taux d’alcoolémie réel.

Tout savoir sur le dépistage de stupéfiants

Le contexte

Pour réduire le nombre d’accidents liés à la consommation de drogues, les forces de l’ordre ont la possibilité de soumettre les automobilistes à un dépistage. Suivant le cas de figure, ce dépistage peut être obligatoire, facultatif ou préventif :

      • Obligatoire : Dans le cas d’un accident corporel, d’un accident mortel ou d’un accident qui a eu des conséquences immédiatement mortelles, la loi prévoit qu’un dépistage soit obligatoirement réalisé.

      • Facultatif : en cas d’accident avec dommages matériels, lorsqu’une infraction au Code de la route a été commise ou bien lorsque le conducteur est soupçonné d’avoir fait usage de stupéfiants, un prélèvement facultatif peut avoir lieu.

    • Préventif : En dehors de ces cas, tout conducteur (même à l’arrêt) ou accompagnateur dans le cadre de la conduite accompagnée par exemple peut être soumis à un test de dépistage des stupéfiants aléatoire.

La procédure suivie lors d’un contrôle de police

Pour détecter la consommation de stupéfiants, les forces de police ou de gendarmerie peuvent effectuer un test salivaire ou un test urinaire. À noter que le test salivaire peut être un test THC (uniquement cannabis) ou un test multidrogue.

En pratique, c’est le test salivaire qui est privilégié, étant donné que le test urinaire doit être effectué par un médecin présent sur le lieu de l’interpellation, dans un endroit isolé.

Le Test salivaire présente de nombreux avantages :

      • Il peut être utilisé n’importe où.

      • Il est simple d’utilisation et non invasif : le conducteur place la languette réactive en bouche pendant quelques secondes.

    • Il est effectué devant les forces de l’ordre elles-mêmes, sans possibilité de triche ou de falsification.

Un test négatif met fin à la procédure de contrôle. Le conducteur peut reprendre le volant de son véhicule.

Si ce premier test est positif, les forces de l’ordre vont devoir procéder à un deuxième contrôle de vérification. Ils vont procéder à un prélèvement salivaire grâce à un éthylomètre ou effectuer un prélèvement qui sera analysé par un laboratoire ou un expert agréé. Vous avez à ce stade le droit de demander une contre-expertise au travers d’une prise de sang. Ce prélèvement sanguin doit être effectué par un professionnel de santé agréé.

En attendant, les résultats transmis par le laboratoire, les forces de police ou de gendarmerie procéderont à la rétention du permis de conduire pour une durée de 120 heures maximum.

Soit l’infraction n’est pas établie et l’usager peut récupérer son permis. Par contre, si l’infraction est établie, toute une série de sanctions sera mise en place.

Test salivaire : quelles sont les drogues détectées ?

Lors des contrôles routiers, le test salivaire va détecter les 5 familles de drogues les plus consommées.

Le temps de détection est la période durant laquelle une drogue est dépistable après avoir été consommée. Cette durée va dépendre du type de stupéfiants, mais aussi de la méthode choisie pour détecter les stupéfiants.

À noter que les durées de positivité annoncées ici concernent les tests salivaires. La durée moyenne de détection dans les urines ou dans le sang est supérieure.

      • THC : Cannabis, marijuana, haschisch :
        • 6 à 8 heures pour un usage occasionnel
        • 24 h pour un usage régulier
          • Jusqu’à 8 jours pour un usage quotidien intensif

      • Amphétamine et Méthamphétamine :
          • Jusqu’à 50 heures

      • Cocaïne et crack :
          • Jusqu’à 24 heures

      • Opiacés : héroïne, morphine et codéine  :
          • De 12 à 24 heures

    • Ecstasy et MDMA
        • Jusqu’à 12 heures

À noter que la Méthadone, le Subutex , le LSD et le GHB ne se détectent que dans le sang ou les urines.

Puis-je acheter un test salivaire de drogue en pharmacie ?

Oui, c’est tout à fait possible et même fortement recommandé. Si vous avez le moindre doute sur les effets des drogues que vous pourriez avoir absorbées, l’autotest salivaire est le meilleur moyen de vous assurer que vous pouvez prendre la route en toute sécurité. En effectuant ce test avant de conduire, vous réduisez considérablement le risque d’accident mortel.

Ces tests sont facilement disponibles dans de nombreuses pharmacies, et il est également possible de les commander en ligne. Vous trouverez des tests spécifiques pour le THC (cannabis) ainsi que des tests multidrogues capables de détecter plusieurs substances. Cependant, il est crucial de vous assurer que les tests que vous achetez respectent les normes légales et réglementaires, notamment en ce qui concerne les seuils de détection. Soyez particulièrement vigilant face aux prix trop bas que vous pourriez trouver sur Internet, car ils peuvent être le signe de produits non conformes ou de qualité inférieure.

Les sanctions encourues pour drogue au volant

En cas de refus du dépistage de stupéfiants

plus
Refus de se soumettre au dépistage de produits stupéfiants
-6 point(s)
4500 €

Type d’infration : Délit
Article du code de la route : L235-3
Mesures concernant le permis de conduire : Peine principale : 2 ans d’emprisonnement / Peines complémentaires : immobilisation possible du véhicule, suspension pour une durée de trois ans au maximum du permis, annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus, peine de travail d’intérêt général, peine de jours-amende, interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de cinq ans au plus, obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière, obligation d’accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants, confiscation du véhicule

Lorsque les forces de l’ordre procèdent à des vérifications de l’usage de drogue au volant, tous les conducteurs doivent obligatoirement s’y soumettre. Le refus est sanctionné de la même manière qu’un test positif. L’usager risque :

      • Une amende de 4 500 €

      • 2 ans de prison

    • Un retrait de 6 points

Auxquels s’ajoutent des peines complémentaires :

      • La suspension du permis de conduire (3 ans maximum)

      • L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis (3 ans maximum)

      • Une peine de travail d’intérêt général

      • Une peine de jour-amende

      • L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour lesquels le permis de conduire n’est pas exigé (5 ans maximum)

      • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière

      • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants

      • La confiscation du véhicule

    • L’immobilisation du véhicule

En cas de test positif

En France, il est formellement interdit de conduire après avoir fait usage de stupéfiants. Contrairement à la consommation d’alcool, il n’y a pas de seuil légal où cet usage serait permis. Contrairement à la consommation d’alcool, il n’y a pas de seuil légal où cet usage serait permis. D’après l’article L235-1 du Code de la route, les sanctions liées à la conduite sous l’emprise de stupéfiants sont les suivantes :

      • Une amende de 4 500 €

      • 2 ans de prison

    • Un retrait de 6 points

Auxquels s’ajoutent des peines complémentaires :

      • La suspension du permis de conduire (3 ans maximum)

      • L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis (3 ans maximum)

      • Une peine de travail d’intérêt général

      • Une peine de jour-amende

      • L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour lesquels le permis de conduire n’est pas exigé (5 ans maximum)

      • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière

      • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants

      • La confiscation du véhicule

    • L’immobilisation du véhicule

Sans oublier les sanctions impactant votre contrat d’assurance auto (résiliation du contrat, augmentation des cotisations…)

Test salivaire d’alcool : une réalité ?

Peut-on faire un test d’alcool salivaire ?

Il est effectivement aujourd’hui possible d’acheter des bandelettes de test d’alcool salivaires. Cette méthode, rapide et pratique, permet d’obtenir un aperçu de la concentration d’alcool dans le sang. Cependant, il est important de noter que ce type de test fournit un résultat approximatif et peut ne pas être aussi précis que les autres méthodes.

Pour une évaluation plus fiable de votre taux d’alcoolémie, vous pouvez utiliser des techniques similaires à celles employées par les forces de l’ordre, comme l’éthylotest. Ce dispositif est conçu pour déterminer plus précisément si le conducteur est positif, offrant ainsi une mesure plus sûre avant de prendre le volant.

Alcootest et éthylotest : des solutions plus fiables

L’éthylotest, souvent appelé alcootest, est l’outil le plus sûr pour vérifier l’alcoolémie      avant de prendre le volant. Disponible sous forme chimique ou électronique, il est le moyen privilégié par les forces de l’ordre lors des contrôles routiers.

Tout conducteur peut se procurer un éthylotest en pharmacie, dans les magasins de vente d’alcool, ou en ligne. Il est essentiel de s’assurer que l’éthylotest utilisé respecte les normes NF en vigueur et que sa date de péremption n’est pas dépassée.

Lors des contrôles, les forces de l’ordre utilisent en premier lieu un éthylotest. Si celui-ci se révèle positif, elles utilisent à un éthylomètre, un dispositif légal qui permet de déterminer avec précision le taux d’alcool dans le sang.

Contrôle routier : peut-on avoir un test salivaire et un test d’alcool ?

Lors d’une opération de contrôle ou à la suite d’un accident, les policiers ou gendarmes peuvent exiger un test salivaire et un test d’alcoolémie en simultané. Ces deux outils, l’éthylotest et le test salivaire, permettent de détecter respectivement la présence d’alcool et de stupéfiants dans l’organisme.

Si l’un des deux tests se révèle positif, des sanctions seront appliquées en fonction de l’infraction constatée. Ces mesures visent à garantir la sécurité routière et à dissuader la conduite sous l’influence de substances pouvant altérer les capacités de conduite.

a noter illustration

L’infraction pour conduite en état d’ivresse entraine des sanctions lourdes, selon le statut du conducteur et le taux d’alcoolémie constatée

      • Jeune conducteur : taux ≥ à 0,2g/l de sang
          • 6 points – contravention forfaitaire de 135€ – 3 ans maximum de suspension de permis – 3 ans d’interdiction de conduire – immobilisation du véhicule

      • Conducteur confirmé : taux entre 0,5g/l et 0,8g/l de sang (délit)
          • 6 points – contravention forfaitaire de 135€ – 3 ans maximum de suspension de permis – 3 ans d’interdiction de conduire – immobilisation du véhicule

    • Tout conducteur avec un taux ≥ à 0,8g/l

6 points – amende de 4 500€ – peine de travail d’intérêt général – suspension de permis de 3 ans maximum – interdiction de conduire tout véhicule pour 5 ans maximum – annulation du permis de conduire – Peine de prison de 2 ans maximum – obligation de suivre. Un stage de sensibilisation à lasécurité routière – peine de jour-amende

Malheureusement, il n’est pas rare que les deux tests — salivaire et alcoolémie — se révèlent positifs lors d’un contrôle. Jusqu’à la fin de 2023, le cumul de ces infractions n’entraînait pas de cumul de sanctions. Cependant, depuis début 2024, ce type de délit routier fait l’objet de sanctions bien plus sévères.

Désormais, un retrait de 8 points est appliqué, accompagné d’une suspension automatique du permis de conduire allant de 6 mois à 1 an. Le véhicule est systématiquement immobilisé et peut être confisqué. Des peines d’amende et d’emprisonnement sont également prévues. En cas de décès d’un usager de la route, l’infraction est requalifiée en homicide routier, avec une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans.

illustration en resume actiroute

Les forces de l’ordre disposent de toute l’autorité nécessaire pour effectuer des contrôles d’alcool et de drogue. S’y opposer peut coûter très cher, il est donc toujours préférable de coopérer. Pour éviter les sanctions, mais surtout pour ne pas mettre sa vie et celle des autres en danger, il est vivement conseillé de s’autotester en cas de doute. Des solutions de tests sont facilement disponibles en boutique ou en ligne, vous permettant de prendre la route en toute sécurité.

En savoir plus sur la conduite sous stupéfiants

Pour vous informer sur la conduite et les stupéfiants, vous pouvez consulter :