Skip to main content

Taux d’alcool autorisé au volant

Taux d'alcool au volant
En France, le taux d’alcool autorisé au volant est de 0,5 g/l de sang et pour les jeunes conducteurs, il est de 0,2 g/l de sang.

De nos jours, les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 25 ans. L’abus d’alcool serait à l’origine d’un quart de ces accidents. C’est pourquoi, il a été instauré un taux d’alcool autorisé au volant. En France, ce taux est de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, soit 0,25 milligramme par litre d’air expiré. Pour les jeunes conducteurs, la législation est encore plus stricte puisque depuis le 1er juillet 2015, le taux d’alcoolémie au volant ne doit pas dépasser les 0,2 gramme d’alcool.

Sanctions et seuils d’alcoolémie autorisé au volant

Depuis 1965, la conduite sous l’empire d’un état alcoolique est un délit sanctionné en France. C’est en 1970 que pour la première fois, une loi fixe le taux d’alcool autorisé au volant. Pour lutter contre l’insécurité routière, la réglementation s’est depuis progressivement renforcée. Selon la concentration d’alcool dans le sang ou dans l’air expiré, l’alcool au volant peut être un délit ou une contravention.

Sanctions pour les conducteurs expérimentés

En cas d’alcoolémie contraventionnelle

plus
Taux d’alcool entre 0,5 et 0,79 g/l ou 0,25 et 0,39 mg/l
-6 point(s)
135 €

Type d’infration : Contravention de 4ème classe
Article du code de la route : R234-1
Mesures concernant le permis de conduire : Retrait de permis, rétention pendant 72h, immobilisation du véhicule, suspension du permis de conduire

En cas d’alcoolémie délictuelle

plus
Taux d’alcool égal ou supérieur à 0,8 g/l ou 0,4 mg/l
-6 point(s)
4500 €

Type d’infration : Délit
Article du code de la route : L234-1 / L234-2
Mesures concernant le permis de conduire : Suspension de permis jusqu’à 3 ans maximum, annulation du permis avec interdiction de solliciter un nouveau permis, interdiction de conduire certains véhicules même ceux pour lesquels le permis de conduire n’est pas exigé, obligation d’équiper son véhicule d’un dispositif homologué d’EAD (Éthylotest Anti-Démarrage), peine de prison jusqu’à 2 ans maximum

Sanctions pour les jeunes conducteurs

Même si le taux d’alcool pour les jeunes conducteurs est différent, les sanctions restent sensiblement les mêmes.

En cas d’alcoolémie contraventionnelle

plus
Taux inférieur à 0,8g/l ou inférieur à 0,4 mg/l
-6 point(s)
135 €

Type d’infration : Contravention de 4ème classe
Article du code de la route : R234-1
Mesures concernant le permis de conduire : Immobilisation du véhicule, suspension du permis jusqu’à 3 ans maximum, obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant

En cas d’alcoolémie délictuelle

plus
Taux supérieur à 0,8g/l ou supérieur à 0,4 mg/l
-6 point(s)
4500 €

Type d’infration : Délit
Article du code de la route : L234-1 / L234-2
Mesures concernant le permis de conduire : Immobilisation du véhicule, suspension du permis jusqu’à 3 ans maximum, obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant, peine de prison jusqu’à 2 ans maximum

Risques et solutions si vous dépassez le taux d’alcool autorisé au volant

Selon une enquête menée par l’institut OpinionWay en juillet 2015 s’intitulant « Les Français au volant », 21 % des conducteurs déclarent avoir déjà conduit en ayant atteint ou dépassé le taux d’alcool autorisé. Pourtant la consommation d’alcool impacte véritablement la conduite, les effets de l’alcool se font ressentir dès le premier verre. Sous l’emprise de l’alcool, le champ de vision du conducteur sera rétréci et il sera plus sensible à l’éblouissement. L’alcool va altérer la perception des risques, l’appréciation des distances et diminuer ses réflexes.

Pour vérifier si l’on n’a pas dépassé le taux d’alcool autorisé au volant, on peut se servir d’un éthylotest ou d’un alcootest. D’ailleurs depuis le 1er juillet 2012, chaque conducteur doit détenir ce genre de dispositif à chaque déplacement. En cas de test d’alcoolémie positif, il est préférable d’envisager d’autres solutions comme prendre un taxi ou les transports en commun. Vous pouvez également désigner une personne qui conduira et qui ne consommera pas de boissons alcoolisées. Elle pourra ainsi vous raccompagner en toute sécurité. Vous pouvez également prévoir de dormir sur place.

En savoir plus sur l’alcool et la conduite

Pour tout savoir sur l’alcoolémie au volant :

    • Comment calculer l’alcoolémie ?